Les mots ont du poids, surtout quand vous communiquez avec vos enfants. Rappelez-vous toujours qu'ils sont petits et n'ont pas encore bien développé la capacité de contextualiser une phrase en fonction du contexte spécifique ou de votre irritabilité du moment. Pour eux, tout ce qui est dit arrive directement et sans filtre, donc même dans les moments de fatigue ou de stress, vous devez faire attention à la façon dont vous vous adressez à vos enfants qui ont une sensibilité beaucoup plus prononcée que les adultes, avec le risque de faire naître en eux des pensées négatives dont vous ne voulez pas vraiment.

Une pensée négative

De cette manière, vous nuisez profondément à l'estime de soi de l'enfant et vous lui ferez prendre conscience qu'il n'est jamais prêt à faire quoi que ce soit. N'oubliez pas que chaque enfant a son propre temps pour développer ses capacités et même si à ce moment-là il n'est vraiment pas capable de faire quelque chose, il convient de vous tenir à ses côtés et de l'aider à le faire, en lui disant affectueusement que même si sa mère l'a aidé maintenant, lentement avec engagement et constance, il sera toujours capable de le faire tout seul.

C’est tellement simple, pourquoi ne pas le faire ?

Vous le feriez se sentir inadéquat et frustré parce que, d'après votre façon de vous exprimer, il semble que tout le monde en dehors de lui réussit et se sentira humilié parce que vous réduisez la difficulté qu'il éprouve à ne pas pouvoir faire quelque chose qui le blâme. Les enfants ne naissent pas appris et même la chose la plus simple qui vous semble évidente et qui, peut-être, pour d'autres enfants ou pour leur frère, est plus facile à enseigner et à expliquer avec patience.

Si vous faites ceci ou cela maman/papa va ou je ne veux plus de vous

Vous êtes leur centre du monde, leur point de référence, ceux qui devraient les aimer par-dessus tout. En leur faisant croire que pour une bêtise ou un caprice, ils peuvent aller jusqu'à perdre cet amour. Ce qui leur fera ressentir une insécurité à la fois de vos sentiments à leur égard et surtout une incertitude dans l'expression de leur comportement réel de peur de décevoir vos attentes et d'être abandonnés. Au contraire, vous leur rappelez que vous les aimez toujours, quoi qu'ils fassent et quoi qu'il arrive.

Garde votre frère /cousin / l'autre enfant « mangez c'est bien »

Comparer votre enfant en soulignant les aspects positifs d'un autre enfant qu'il n'a pas, lui fera croire que vous auriez voulu un autre enfant et non lui. Ce sera aussi vous qui générerez le ressentiment, les frictions et le malaise entre les deux alors que vous devriez plutôt enseigner l'amour et le respect pour accepter une personne avec toutes ses facettes et ses différences.

Vous devez leur laisser en paix

Il est vrai que les enfants aimeraient avoir toute votre attention 24 heures sur 24 et que vous avez aussi de nombreuses tâches et devoirs à accomplir ou le droit de vous reposer un peu. Mais tout change en fonction de la façon dont on communique le besoin de finir ce que l'on fait. Essayez avec amour, maintenant vous faites quelque chose de très important mais dès que vous serez libre vous reviendrez vers ses enfants. Vous proposez aussi une alternative en attendant comme "en attendant vous voulez dessiner ici à côté de vous pendant que vous finissez de prendre une douche ? Lui dire souvent que vous êtes occupé et couper court sans donner trop d'explications lui fera croire que vous avez le temps pour tout sauf pour lui, que vous ne le considérez pas assez important.

Les menaces de violence physique sont aussi graves que la violence elle-même.

La fessée n'a aucun effet bénéfique sur l'éducation de l'enfant. Au contraire, elle lui apprend qu'avec la violence. On peut tout obtenir et qu'en n'utilisant pas le bon canal de communication, l'enfant vivra avec la crainte que pour quoi que ce soit, vous puissiez le frapper. Cette méthode absolument erronée n'est qu'un débordement du parent frustré qui ne sait pas comment s'adresser autrement à l'enfant et probablement aux gens en général.
Les jeunes enfants, qui ne parlent toujours pas bien, et les enfants plus âgés, en raison de leur grande sensibilité, ne savent pas toujours comment exprimer ce qu'ils ressentent par des mots et les pleurs sont le moyen le plus efficace de vous envoyer un signe de malaise.
Leur dire de ne pas faire quelque chose qui leur vient si naturellement et qui leur permet de se défouler, c'est leur faire comprendre que vous sous-estimez leur état d'esprit et que cela ne vous convient pas. Que ce soit un genou pelé, un mauvais rêve ou une dispute entre amis, expliquez-lui que vous comprenez sa tristesse mais que vous êtes proche de lui pour la faire passer.