Les parents d’enfants jumeaux redoutent fortement la rentrée des classes, plus que les parents de simples enfants. Ils s’inquiètent spécialement par rapport à un sujet sensible, notamment sur le fait de laisser ensemble ou de séparer les jumeaux durant leur parcours scolaire. Les deux choix présentent chacun des points positifs et négatifs. Retrouvons les éléments essentiels à prendre en compte à ce propos à travers les quelques lignes qui suivent.

Une séparation plus que bénéfique

Certes, il est vrai que les jumeaux entretiennent une relation exceptionnelle, différente de ce qu’on retrouve chez des frères et sœurs « conventionnels ». Cependant, ils ont également besoin de se livrer à eux-mêmes, chacun de leur côté à un certain moment de leur vie. Les parents se soucient surtout du fait qu’ils perdront leur capacité intellectuelle ou leur équilibre émotionnel à cet instant. L’un pourrait certainement manquer à l’autre sans le dire explicitement. Ceci dit, séparer les jumeaux, les vrais, en classe, permet à chacun d’être unique et d’être traité différemment. En effet, parfois, l’institutrice les confond et les traite de la même façon.

Une évolution non identique

Certains parents, et quelques psychologues confirment que la fille est plus intelligente que le garçon dans le cas de faux jumeaux. Par conséquent, il est plus sage d’envisager de les séparer de classe afin d’éviter une comparaison vis-à-vis des deux et ainsi limiter les risques de complexe. Comme tous les enfants, chacun a son rythme pour assimiler les informations émises. Chaque enfant ne devrait pas se sentir mal à l’aise du fait que sa sœur jumelle est plus performante à l’école. Dans ce cas, séparer les jumeaux est encore une idée qui vaut son pesant d’or. À la maison, ils auront l’occasion de faire le point ensemble et de s’entraider mutuellement.

Une attente parfois nécessaire

Il n’y a pas que les parents qui ne sont pas prêts de voir leurs jumeaux partir seuls pour découvrir un nouveau monde. Les jumeaux eux-mêmes peuvent parfois présenter des gestes de refus. Ils peuvent se sentir menacés face au monde extérieur sans l’un à côté de l’autre. Ce cas est assez fréquent. Dans les moindres comportements inhabituels ou les crises, il est probable qu’ils ne soient pas encore prêts à franchir le cap de la séparation. Rien ne presse dans ce cas-là. Les mettre dans la même classe peut se faire au début si l’établissement n’a aucun inconvénient dessus. On peut par la suite envisager de les séparer progressivement, étape par étape.